“L’amitié”, Françoise Hardy
Beaucoup de mes amis
sont venus des nuages
Muchos de mis amigos de las nubes vinieron
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Con sol y lluvia como único equipaje lo hicieron
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
Pasaron aquí la estación de la amistad sincera
La plus belle saison des quatre de la terre
La estación más hermosa de las cuatro de la tierra
Ils ont cette douceur
des plus beaux paysages
Tienen la dulzura de un paisaje realmente
hermoso
Et la fidélité des oiseaux de passage
Y la fidelidad de las aves de paso
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
En sus corazones está grabada una ternura
infinita
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Pero a veces en sus ojos se desliza la
tristeza
Alors, ils viennent se
chauffer chez moi
Entonces, vienen a mi casa a calentarse
Et toi aussi tu viendras
Y tú vendrás también
Tu pourras repartir au
fin fond des nuages
Podrás irte de nuevo muy lejos tras las nubes
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Y sonreir de nuevo a muchas otras caras
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Y dar un poco de tu propia ternura
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Cuando otro pretenda ocultar su tristeza
Comme l'on ne sait pas
ce que la vie nous donne
Como no se sabe lo que la vida nos depara
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
Puede tocarme la suerte de no ser ya nada
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
Si me queda un amigo que de verdad me
comprenda
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Olvidaré a la vez mis llantos y mis penas
Alors, peut-être je
viendrai chez toi
Entonces, puede que vaya a tu casa
Chauffer mon cœur à ton bois
A calentar mi corazón en tu llama
Traducción: Joaquín Sahuquillo